Samba chic
Quand on est couturière, il est des formes de sacs dont on est fan dès la première seconde et qu’on a envie de coudre tout de suite. Il en existe d’autres qui ont besoin de mûrir dans notre esprit avant d’en voir tout le potentiel. Le Samba de Sacôtin m’a exactement fait cet effet là.
De la graine d’idée à la création
Pour moi le Samba était un sac de plage. En même temps, il a été conçu pour être un sac de plage. Sauf que moi la plage, j’aime pas ça. J’y vais pas (et pourtant j’habite sur la côte d’azur). J’aime pas le sable, encore moins les galets, je déteste le sel, j’aime pas le soleil… En gros c’est vraiment pas fait pour moi. Alors forcément, fabriquer un sac de plage, ça me fait pas rêver ! J’ai pourtant réalisé ce modèle deux fois au moment de sa sortie, mais ça me laissait un arrière goût d’inachevé.
Et c’est là que le pouvoir de la communauté Sacôtin a fait son oeuvre. J’ai pu au fil des semaines apercevoir des sacs Samba qui sortait du lot habituel du sac de plage. Certains étaient même d’une élégance rare ! Et mon intérêt pour le modèle a alors évolué, au point où il fallait que je fasse ma version chic du modèle.
La réalisation
Le Samba est disponible en deux tailles : Large (pour un sac de plage) et Medium (pour un sac de ville). Naturellement mon choix s’est porté sur la deuxième taille.
J’ai depuis longtemps un grand coupon de Pixar bleu canard dans mon stock qui attendait le modèle parfait. Il ne me fallait plus que trouver avec quoi l’associer. Je voulais un sac chic, digne d’une sortie dans un grand restaurant. Le simili Glitter noir était parfait pour l’occasion. Pour la doublure, j’ai choisi un coupon acheté au salon Aiguille en Fête en mars sur le stand des Tissus de la Mine. Au final, la doublure donne un petit gout d’été à mon sac.
J’ai hésite sur la taille des œillets. J’avais en stock des 15mm et des 12,5mm que j’ai finalement décidé d’utiliser pour ce sac. Je trouvais les 15mm un peu trop imposant pour la taille du sac. Les œillets sont juste assez grand pour que le mousqueton puisse passer. Plus petit ça serait impossible.
Pendant le montage de la doublure j’ai oublié de laisser une ouverture pour le retournement, j’ai finalement décidé de la placer sur une des coutures de côté du sac, et je l’ai fermé à la main avec des points invisibles. Ni vu, ni connu.
Les petits détails qui font les grands sacs
Pour ce sac, j’ai vraiment insisté sur les finitions. Comme dit précédemment, j’ai choisi de fermer à la main la doublure, pour une finition invisible à l’intérieur.
Pour bien faire ressortir les surpiqûres sur le glitter, j’ai utilisé le point droit triple de ma machine. Ainsi on a un joli rappel de la couleur bleu aussi sur le noir. J’avais coupé les vagues dans le mauvais sens, j’ai préféré les recouper plutôt que de louper ce bel effet de vague qui se répand d’un côté à l’autre du sac. Les raccords sont presque parfaits hormis un petit millimètre sur un des cotés de la vague du bas.
J’ai aussi utilisé des embouts de sangle sur les anses pour éviter la finition à cru du simili. Et quelques rivets ajoutent une touche chic aux anses.
Et enfin, j’ai inséré un fond rigide et des pieds de sac qui viennent parfaire ma jolie réalisation !
Je vous laisse avec les photos ! J’espère que ce sac vous plaira autant qu’à moi ! A bientôt 😉
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